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Commune de LA COURONNE; 16400

16400  

http://www.lacouronne.fr
La Couronne
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Canton La Couronne
(chef-lieu)
Code commune 16113
Code postal 16400
Maire Jean-François Dauré
Mandat en cours 2014-2020
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Angoulême
   
   
Démographie
Population 7 037 hab. (2007)
Densité 244 hab./km2
Gentilé Couronnais
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 30″ Nord
       0° 06′ 03″ Est / 45.6083, 0.1008
Altitudes mini. 31 m — maxi. 137 m
Superficie 28,82 km2
   

 

La Couronne Nersac Saint-Michel Angoulême   La Couronne Puymoyen,
Vœuil-et-Giget Roullet-Saint-Estèphe Mouthiers-sur-Boëme

 

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Hôtel de ville de La Couronne

 

 

Histoire:

 

Le village s'appela d'abord Paludibus, "les Marais" puis, Saint Jean de la Palud en référence comme ce dernier mot l’indique à son territoire marécageux .

Saint Jean de La Palud n’était constitué que de petits villages et de lieux dits dont les noms ont traversé les ans et que nous retrouvons encore désignés selon la même ortographe. Progressivement, le bourg s’aggloméra autour de l’église.

 

Les invasions barbares et les guerres féodales avaient désolé le pays qui ne présentait plus que l’aspect d’un désert lorsqu’un jour, un modeste prêtre du nom de LAMBERT, fut nommé chapelin de la collégiale de St Jean de la Palud et choisit pour établir son monastère, au centre même des marais fangeux, une éminence de terre entourée de rochers ayant une forme circulaire et nommé pour cela « Coronella ». La première église édifiée sur le site le fut entre 1118 et 1122.

Lambert en fit une des plus riche abbaye de l’Angoumois et fut nommé en 1136 au siège épiscopal d’Angoulême, mais c’est à  St Jean de la Palud (ou L’Apallut comme on peut le trouver parfois écrit) qu’il voulut finir ses jours et c’est là qu’après avoir reçu les derniers sacrements il rendit son âme à Dieu le 13 juin 1149. Un nouvel édifice fut construit à partir de 1171.

 

En septembre 1651, les lettres patentes du roi Louis XIV, portent établissement de foires et de marchés au bourg de La Couronne 6 foires par an, et un marché par semaine, le mardi. L’inauguration des foires eut lieu le 11 mai 1652. Elles avaient lieu le mardi de Pâques et les 11 mai, 24 juin, 19 août, 15 novembre et 28 décembre.

Jean Martial, « maître visiteur et réformateur des poids et mesures d’Angoumois » inaugura et fixa également l’emplacement de la halle que les Jésuites devaient « construire dans l’an, avec bans et étaux, pour la conservation des marchands et des marchandises ». Il fixa les taxes : placer une paire de bœufs : 10 deniers; vendre une paire de bœufs : 10 deniers; placer un cheval de charge : 5 deniers; placer des pourceaux et autre bétail : 5 deniers; vente des pourceaux et autre bétail : 5 deniers pour les étrangers et 2 deniers pour les habitants. Enfin pour un boucher qui se sert de bancs sous la halle : 4 sols et pour les merciers : 1 liard les jours de foire, et 1 denier les jours de marché.

 

Si les guerre de religion vidèrent l’abbaye, les siècles qui précédèrent et suivirent renforçaient l’influence et l’importance de celle-ci qui se développa et vit ses constructions s’agrandirent régulièrement mais la révolution fut fatale à l’abbaye et le superbe édifice fut en partie démoli a partir de 1807 et servi de carrière de pierres.

 

C’est sur un acte des Régistre des baptêmes de 1783 que l’on trouve l’appellation Saint Jean de la Palu de La Couronne puis sur un autre de 1790 que disparaît le nom Saint Jean de La Palu (sans D) et  subsiste seulement La Couronne.

En décembre 1792, année charnière, année de la terreur et de la convention, il ne s’agit plus de la Paroisse mais de la Municipalité de La Couronne.

À Mougnac, on peut distinguer à côté de la chapelle une tour carrée construite en 1823 qui "regarde" encore Angoulême. Elle a servi jusqu'en 1852 de tour de télégraphie de Chappe, un moyen de communication optique par sémaphore du nom de son inventeur. Une autre "machine Chappe" était installée sur une tour de l'Hôtel de Ville d'Angoulême, une troisième sur la commune de Plassac; ces trois stations faisaient partie d'une ligne nord-sud (Paris-Bordeaux?).

La Couronne a été également un important centre papetier d'Angoumois qui rayonna en France et en Europe puisqu'au XVIIIe siècle les familles de papetiers établis à St Jean de la Palud -- Seguin, Gaudichaud, Perrot, Carroy, Lacroix, Laroche -- exportaient jusqu'en Angleterre et en Espagne. François Ier accorda des privilèges aux papetiers d'Angoumois dès la première moitié du XVIe et les premiers moulins à papier apparurent sur la Boème dès 1532. L'activité fut développée par les riches familles bourgeoises d'Angoulême et les négociants flamands -- Janssen, Van Tongeren -- qui affermaient les moulins à des Maîtres papetiers venus d'autres grands centres papetiers en Périgord (St Paul de Lizonne), dans la Marche (La Croix/Gartempe) ou en Limousin. L'activité papetière périclita à la fin du règne de Louis XIV : la communauté protestante d'Angoumois avait beaucoup investi tant en capital qu'en savoir faire dans le développement des papeteries. La Couronne demeura cependant un centre de production très actif au XVIIIe siècle puisqu'on y compte dans les années 1730 plus de 30 moulins autour desquels vivaient 20 à 30 employés spécialisés. Ces communautés furent sources de nombreuses inventions industrielles au XIXe siècle : La Couronne fut, entre autres, le berceau de la famille Laroche-Joubert.

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 L'abbaye et la cimenterie

 Économie:

  • La cimenterie Lafarge
  • papeteries La Couronne, leader des enveloppes

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Équipements et services:

Zone Commerciale de Chantemerle : hypermarché Auchan avec importante galerie marchande, magasins Kiabi, Gemo, Truffaut, Décathlon, etc... Pharmacies, boulangeries, médecins, dentistes, notaire, supermarché Carrefour Market, magasin Spar en ville.

Lieux et monuments:

Patrimoine de la ville:

L'abbaye Notre-Dame de La Couronne, dont les vestiges témoignent de sa grandeur passée et de son importance économique et sociale.

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Belles ruines de l'église d'une ancienne abbaye édifiée par les chanoines réguliers de Saint-Augustin, remaniée au XVe siècle, en partie détruite depuis la Révolution. Offrait le plan habituel des églises cisterciennes avec un choeur rectangulaire à chevet plat et quatre chapelles carrées ouvertes sur la face orientale du transept (une de ces chapelles est restée intacte). Les deux dernières travées ont été refaites en style gothique en 1461

La Comtesse Reine Isabelle serait enterrée à l'abbaye de La Couronne, mais son cœur se trouverait à l'abbaye de Fontevrault (Maine & Loire).

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 Hôtel abbatial fin XVe siècle. Cour d'honneur entourée des bâtiments conventuels reconstruits en 1750 (XVIIIe siècle).Dans le parc mur bas orné de balustres engagés. Fontaine monumentale fin XVIIe siècle. Au bas d'un grand mur percé d'ouvertures aveugles sur les cotés, couronné d'un fronton qui renfermait les armes de France (grattées à la Révolution). Emplacement de l'aile N. du cloitre disparu.

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Manoir de la Tour-Saint-Jean, XVIe et XVIIe siècle. Ancienne dépendance de l'abbaye de la Couronne. Tour ronde couverte d'un toit qui épouse la forme d'une cloche (rare en Charente) adossée à l'habitation. Terrasse latérale soutenue par d'étroites arcades.La partie Ouest d'une maison possède un pignon avec fenêtre du XVe siècle et les traces de deux ouvertures avec linteaux cintrés, dessus de fenêtre en trèfle et un contrefort. Une porte en arc brisé donne accès à un sous-sol voûté, en partie enterré, fortifié avec meurtrières. Le souterrain, taillé dans le roc, est constitué de deux salles dont l'une a pu servir de chapelle ou d'oratoire.

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L'église Saint-Jean-Baptiste (XI-XIIème) possède une belle façade à arcatures ainsi qu'un élégant clocher polygonal à flèche à écaille de pierre.

Selon toute probabilité, il y aurait existé un édifice avant l’an 1000 à la place l’actuelle église de La Couronne. En effet, des éléments réemployés de l’édifice primitif sont visibles dans l’église actuelle.L’église actuelle possède une nef de 6 travées voûtée en berceau en plein cintre sur doubleaux. Etant donné que les murs gouttereaux sont renforcés par des arcs de décharge, dont plusieurs ont été doublés par des rouleaux, sans doute pensait-on couvrir primitivement couvrir la nef d’une charpente apparente, mode de couverture encore utilisé pour les église paroissiales au début du 12ème siècle. Lorsque l’architecte résolut de couvrir la nef par un berceau en pierre, il éleva des colonnes destinées à soutenir les doubleaux.

 

Il est fortement supposé que l’église St Jean Baptiste fut reprise au début du 12ème  siècle par l’abbé Lambert qui en avait été le chapelain. Ce dernier ayant attiré à lui de pieux compagnons désireux de consacrer leur vie au seigneur, l’église paroissiale leur servit tout d’abord d’oratoire. Mais en 1118, leur nombre s’étant accru, l’abbé Lambert décida de quitter sa paroisse pour fonder l’abbaye de La Couronne.

C’est un peu avant, vers 1115, alors que l’évêque Girard II avait attiré des artistes pour bâtir sa cathédrale, que Lambert dut faire construire le transept, l’abside, et la façade de Saint Jean, peut-être aussi les 2 travées ouest de la nef.

 

Elle est classée monument historique depuis 1903.

 

 

La nef  : 

L’église actuelle possède une nef de 6 travées, voûtée en berceau en plein cintre sur doubleaux.

Etant donné que les murs gouttereaux sont renforcés par des arcs de décharge, dont plusieurs ont été doublés par des rouleaux, sans doute pensait-on couvrir primitivement couvrir la nef d’une charpente apparente, mode de couverture encore utilisé pour les église paroissiales au début du 12ème siècle.

Lorsque l’architecte résolut de couvrir la nef par un berceau en pierre, il éleva des colonnes destinées à soutenir les doubleaux.

Aux 2 fenêtres qui s’ouvrent dans la dernière travée, le maître d’œuvre ajouta des ouvertures percées dans la voûte à l’appui des bandeaux sur lesquels elle repose. Leur présentation attire le regard, car on n’en trouve du même type que dans la nef de Plassac, construite beaucoup plus tard.

                 

Le Château de l'Oisellerie dont le nom vient de la fauconnerie relevant de l'abbaye Notre-Dame de La Couronne.

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Château de l'Oisellerie, bâti sous François 1er (1540). Le domaine de l'Oisellerie est situé à une dizaine de kilomètres au sud d'Angoulême. Le château, aux lignes épurées et aux proportions harmonieuses, est le témoin de la première Renaissance en Angoumois.

Construit au XVe siècle sur l'emplacement d'une fauconnerie, le château de l'Oisellerie appartient jusqu'en 1678 à la famille Calluaud. Arnault Calluaud, procureur général de Louise de Savoie, échevin d'Angoulême en 1501, en avait fait l'acquisition en 1498. Il fait agrandir le logis existant : petit manoir rural à deux pignons aigus décorés de choux frisés. Une statuette d'amortissement termine chaque angle du pignon. Trois d'entre elles sont encore visibles : au sud, un chien assis tient entre ses pattes le blason des Calluaud, à l'ouest un moine ricanant et une tête de bélier.

 Au début du XVIe siècle, l'architecture évolue rapidement : la décoration gothique n'est plus à la mode et cède le terrain au goût antique. Ainsi apparaît sur la tour carrée qui contient l'escalier à vis, une ornementation plus légère, caractéristique de la première Renaissance en Angoumois. Le manoir s'agrandit encore par la construction de l'aile nord et des fortifications.

Accostée à l'est d'une grosse tour ronde, à l'ouest, du pavillon carré, c'est une longue bâtisse, largement ouverte au sud par des fenêtres à meneaux.

En 1691, le château est racheté par François Maulde. Sa famille y vivra jusqu'en 1900.

 Le château a été classé Monument historique en 1911.

A cette date, le château est vendu au département de la Charente qui le transforme en lycée agricole jusqu'en 1962.

Laissé à l'abandon, le château est enfin réhabilité par la Conseil Général de la Charente qui y héberge le CDDP en 1989.

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L’ancienne caserne décrite dans une lettre du 19 août 1872 adressée à Monsieur le Préfet par le service de l’architecte du département : « se compose d’un corps de bâtiment pour 4 logements, le 5ème logement se trouve dans la cour, il est composé de 3 pièces, il existe 4 petits chais, des greniers, un puits, et des cabinets d’aisance séparés pour homme et pour femme ».

 Portail roman de l'ancien cimetière.

Restes d'un édifice gallo-romain carré appelé Prison des Romains ou Tour de la Berche.

Logis de Mougnac, début XVe et XVIIe siècle. Une construction du XVe siècle est encadrée par deux pavillons du XVIIe siècle. ajourée de petites ouvertures (une avec arc trilobé).

 

Chapelle de Mougnac : Eglise du 12ème siècle. Elle fut ruinée en 1563. elle n'était pas complètement abandonnée en 1621, puisqu'à la date du 5 septembre, les régistres paroissiaux nous apprennent qu'il s'est fait un baptême dans la chapelle autrement connue sous le nom de "Chapelle de Monsieur Saint-Nicolas" sise au village de Mougnac, paroisse de Saint-Jean-de-la Pallud de La Couronne (sic- archives départementales).

On peut distinguer à côté de la chapelle, une tour carrée construite en 1823 qui "regarde" encore Angoulême. Elle a servi jusqu'en 1852 de tour de télégraphie de Chappe, un moyen de communication optique par sémaphore du nom de son inventeur. Une autre "machine Chappe" était installée sur une tour de l'Hôtel de Ville d'Angoulême, une troisième sur la commune de Plassac; ces trois stations faisaient partie d'une ligne Nord-Sud (Paris-Bordeaux).

Ces deux constructions sont placées sur une propriété privée dans le village de Mougnac.

 

Village des Gallands: Maison forte XVe et XVIe siècle. Bâtisse fortifiée, autour deux tours devenues pigeonniers. L'une d'elle avec meutrières des XVe et XVIe siècle.